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Amaury Sabatier Il consacre sa vie à la Commanderie(Le Bien Public).
Le projet de restauration
En 2006, la ruine de la Commanderie de Bure se retrouve entre les mains d'un seul propriétaire, situation qui n'était jamais arrivée depuis plus de deux siècles!
Véritable départ pour un projet de restauration exceptionnelle et unique à ce jour. Des travaux importants ont déjà été réalisés sur l'édifice qui menaçait de s'effondrer.
Du Jounal Le Bien Public
donner vie à un site complètement laissé à l’abandon ces dernières décennies.
Par Bertrand Lhote - 20 sept. 2014 à 05:00 -
Rien ne prédestinait Amaury Sabatier à se lancer dans ce qu’il considère aujourd’hui comme le « chantier d’une vie ». Mais alors rien du tout. Relieur de livres anciens, originaire de la région d’Is-sur-Tille, passionné d’histoire, mais pas vraiment ami des parpaings et du ciment, ce jeune quadragénaire est pourtant tombé amoureux d’une véritable ruine : l’ancienne commanderie de Bure-les-Templiers, dont les premières fondations datent du Xe siècle et qui fut longtemps l’un des points d’ancrage du célèbre ordre dans la région. C’était il y a huit ans. Depuis, l’idylle entre l’homme et les pierres qu’il réhabilite n’a fait que grandir.
Une vie à la ‘‘dure’’
« À l’origine, je cherchais simplement à acheter une maison à la campagne. Pas forcément un bien à restaurer », explique Amaury Sabatier. « Et puis je suis passé devant cette bâtisse et j’ai eu un flash. Seule une petite partie était habitée par un gardien. Le reste n’était qu’un amas de pierres. Mais j’ai immédiatement eu la vision de ce que cela pourrait rendre si le site était restauré. » Très pieux, le jeune homme se laisse également guider par sa foi. « J’étais aussi attiré par le fait de vivre dans une maison directement adossée une église. C’est quand même quelque chose de très rare de nos jours », avoue-t-il.
‘‘demeure’’, alors détenue par trois propriétaires différents qui ne vivaient plus sur place, est donc vendue en l’état en 2006. Le début d’une aventure qui s’apparente parfois à un long chemin de croix pour Amaury Sabatier, qui n’a pourtant plus quitté les lieux depuis. Et vit désormais dans un confort très relatif. « Je ne vous cache pas que ce n’est pas tous les jours facile. La vie est rude ici, particulièrement en hiver. La nuit, il faut dormir habillé… Mais c’est un choix. Je m’y suis adapté au fil du temps. » Il faut dire que la seule source de chaleur, une immense cheminée qui trône dans une pièce qui sert aujourd’hui de cuisine-salle à manger, n’offre pas vraiment les mêmes garanties qu’un chauffage central traditionnel.
Un puzzle à reconstituer
Qu’importe, car, de toute façon, Amaury Sabatier passe le plus clair de son temps dehors. Souvent seul, entouré de milliers de pierres, il tente peu à peu de reconstituer un puzzle dont les pièces ont été méticuleusement éparpillées depuis plusieurs décennies. « Comme la plupart des biens ayant un lien avec l’Église, la commanderie avait été vendue à la Révolution. Mais, contrairement aux autres bâtiments de ce type, elle n’avait pas été détruite et ce n’est que récemment, dans les années 1960, que les différentes parties ont été démantelées. C’est d’autant plus rageant ! » Amaury Sabatier illustre ses propos en pointant du doigt une ancienne tour détruite à l’explosif il y a une cinquantaine d’années. « Pendant de nombreuses années, les gens venaient carrément se servir sur le site pour récupérer des pierres… Si ces dernières pouvaient parler, cela nous aiderait grandement », ironise-t-il.
Aidé d’un architecte, qui se base sur divers plans et photos récoltés auprès des archives départementales, Amaury Sabatier reconstitue peu à peu le tableau. Au gré des moyens financiers mis à sa disposition.
Nous avons créé l’association des Amis de la commanderie, qui rassemble aujourd’hui une centaine de personnes. Grâce au mécénat, mais aussi au soutien de ma famille, nous parvenons peu à peu à redonner vie au site. Cela prendra peut-être trente ou quarante ans. C’est difficile à estimer. Je souhaite simplement redonner à la commanderie son lustre d’antan, avant de la transmettre aux générations futures, conclut le "restaurateur" de Bure.
une immense cheminée qui trône dans une pièce qui sert aujourd'hui de cuisine-salle à manger, n'offre pas vraiment les mêmes garanties qu'un chauffage central traditionnel.
Un puzzle à reconstituer
Qu'importe, car, de toute façon, Amaury Sabatier passe le plus clair de son temps dehors. Souvent seul, entouré de milliers de pierres, il tente peu à peu de reconstituer un puzzle dont les pièces ont été méticuleusement éparpillées depuis plusieurs décennies. « Comme la plupart des biens ayant un lien avec l'Église, la commanderie avait été vendue à la Révolution. Mais, contrairement aux autres bâtiments de ce type, elle n'avait pas été détruite et ce n'est que récemment, dans les années 1960, que les différentes parties ont été démantelées. C'est d'autant plus rageant ! » Amaury Sabatier illustre ses propos en pointant du doigt une ancienne tour détruite à l'explosif il y a une cinquantaine d'années. « Pendant de nombreuses années, les gens venaient carrément se servir sur le site pour récupérer des pierres… Si ces dernières pouvaient parler, cela nous aiderait grandement », ironise-t-il.
Aidé d'un architecte, qui se base sur divers plans et photos récoltés auprès des archives départementales, Amaury Sabatier reconstitue peu à peu le tableau. Au gré des moyens financiers mis à sa disposition.
Nous avons créé l'association des Amis de la commanderie, qui rassemble aujourd'hui une centaine de personnes. Grâce au mécénat, mais aussi au soutien de ma famille, nous parvenons peu à peu à redonner vie au site. Cela prendra peut-être trente ou quarante ans. C'est difficile à estimer. Je souhaite simplement redonner à la commanderie son lustre d'antan, avant de la transmettre aux générations futures, conclut le "restaurateur" de Bure.
Bref historique de l'Ordre des Pauvres Chevaliers du Christ :
L’an 1118 de Jésus-Christ, neuf chevaliers français arrivent à Jérusalem et se présentent au roi Baudouin II.
Hugues de Payens leur chef, Geoffroy de Saint-Omer, André de Montbard,
Geoffroy Bisol, Hugues Rigaud, Archambaud de Saint-Aignan, Payen de Montdidier, frère Rossal, et Gondemare.
Hugues de Payens expose son intention de constituer une communauté de moines-soldats dont la mission sera de protéger les pèlerins et de défendre la Terre-Sainte.
Baudouin II lui donne l’autorisation de s’installer dans une aile de son palais, sur l’emplacement du temple de Salomon (de nos jours, la mosquée Al. Aksa).
En 1127 Hugues de Payens et cinq de ses compagnons rentrent en Europe.
Baudouin II les recommandent à Bernard de Clairvaux, celui-ci sera présent au concile de Troyes (1129) qui donne la règle au Temple :
Ordre Pauperum Commilitonum Christi Templique Salomonici,
L’Ordre des Pauvres Frères de la Milice du Christ et du Temple de Salomon est né, qu’on appelera plus couramment Templarii ( templiers).
Une de leurs devises, passage du psaume 113, encore chantée aujourd’hui dans les abbayes à vêpres le dimanche :
« Non nobis Domine, non nobis, sed nomini tuo da gloriam ».
( Non pas à nous, Seigneur, non pas à nous, mais à votre Nom donnez gloire ).
Saint Bernard de Clairvaux salue l’apparition
de cette « Nouvelle Chevalerie »
(De laude Novae Militiae),
la dotte d’un double but :
Combattre l’esprit du mal et contre des adversaires
de chair et de sang.
C’est ce que réalisent les Templiers,
Moines et Soldats du Christ.
« vers le Dieu qui fit le ciel et la rosée ; qui créa les terres et établit les lois ;qui fit jaillir tous les biens de la terre ; qui nous forma à son image ; qui jamais ne mentit ; qui naquit de la Vierge et se laissa, pour nous, peiner en sainte croix ; qui a tout à sauver et au nom duquel, enfin, sont faits et créés tous les chevaliers de la chrétienté ».
La suite est connue, ils s’enrichissent, possèdent domaines et forteresses, servent de banque aux pèlerins et plus tard aux rois.
Après la perte de la Terre-Sainte, l’Ordre se retire dans ses possessions Européennes.
En but à de nombreuses hostilités, notamment parce qu’ils ne relevaient que du pape, l’Ordre fut persécuté à partir de 1307.
Le roi de France Philippe IV dit «le Bel », secondé par Guillaume de Nogaret chancelier de France, et Philippe de Marigny, évêque de Sens, décide la destruction de l’Ordre du Temple, dont la puissance lui portait ombrage.
Arrêtés, soumis à la question, les Templiers avouèrent des crimes peu vraisemblables.
Sous la pression royale, le procès aboutit à des condamnations à mort (1310),
à la suppression de l’Ordre par le Pape Clément V, à l’exécution du grand maître Jacques de Molay et Geoffroy de Charny (1314), à la confiscation de leurs biens, transmis aux Hospitaliers(2 mai 1312 Bulle Ad Providam).
De nos jours, la documentation sur ce sujet est abondante, mais soyons vigilants sur l’interprétation qu’en font quelques personnes peu scrupuleuses.
Le soldat a la gloire, le moine le repos.
Le Templier abjurait l’un et l’autre.
Il réunissait ce que les deux vies ont de plus dur : les périls et les abstinences.
La grande affaire du Moyen-âge fut la guerre sainte, la croisade ;
l’idéal de la croisade semblait réalisé dans l’ordre du Temple.
C’était la croisade devenue fixe et permanente.
( Jules MICHELET )
LES ORIGINES DE LA MAISON DU TEMPLE A BURE:
C’est en 1133, du vivant de Hugues de Payen premier Maître de l’Ordre, que Payen de Bure fait don aux pauvres chevaliers du Christ, avec l’approbation de Guillaume évêque de Langres, et Raynald seigneur de Grancey dont il était vassal de ce qu’il possédait à Bure.
Sur les fiefs ainsi concédés, les seigneurs de Grancey ne conserveront que le droit de garde et de haute justice.
Payen de Bure partit en Terre Sainte, et ne revint vraisemblablement jamais.
Cette Maison du Temple est certainement l’une des premières que l’Ordre ait possédé.
Les Hospitaliers prennent alors possession des lieux, et les gardent jusqu’à la révolution.
En 1325 le Grand-Maître Hieron de Villeneuve, désigne Voulaine comme résidence du Grand-Prieur de Champagne et le siège du Chapitre prioral.
La Commanderie de Bure est entrée dans la dotation du grand Prieur de Voulaines.
1349 – La grande peste fit beaucoup de victimes à Bure, et furent enterrés à la Maladière.
Bure fut abandonnée vers 1360 par les Hospitaliers. Ceux-ci allèrent habiter Epailly, près de Montigny-sur-Aube, mais Bure a toujours continué à avoir le titre de Commanderie et d’avoir son Commandeur particulier.
Les Affranchissements.
1371 – Philippe le Hardi, par lettres patentes datées de Rouvres, et confirmé par le roi Charles V accorde des privilèges et affranchit les habitants. Le lieu était alors réduit à 3 feux.
1384 – Après un procès intenté à Sens, contre la précédente charte, celle-ci est annulée, et confirmation des droits anciens.
1579 – Tentative par les habitants de s’affranchir de la servitude de la mainmorte, en se faisant déclarer bourgeois et sujets du roi. Mais ils ont échoué, et de guerre lasse ont reconnus être de « serve condition », serfs du Grand Prieur.
1588 – Affranchissement définitif par le Grand Prieur, seigneur de Bure afin que le village, affligé par la contagion et du passage des gens de guerre, puisse se repeupler.
« Considérant enfin, que la servitude, et la condition de mainmorte est contraire à la liberté en laquelle les hommes ont été créés de Dieu à la naissance originelle du monde ».
1776 – Agitation à Bure, suppression par le Roi des droits seigneuriaux. Mais agitation encore inutile, et le prieur fit opposition. Il s’agissait dans ce moment du droit de Banvin(droit aboli le 15 Mars 1790), en vertu duquel le Grand-Prieur ermettait à un seul individu et refusait à plusieurs de tenir cabaret ou auberge au village.
1779 – Même assignation, même motif. Vente de vin illicite.
La révolution arriva. Comme beaucoup de nobles, le Grand-Prieur émigra. Considérée comme bien national , la Commanderie et ses biens furent vendus, le 2 Germinal de l’an V (22 Mars 1797).

Parcours Templier
Pour afficher le parcours Templier en Pdf cliquez sur l'icône

Sur le Parcours Templier allez voir une des plus anciennes Maisons Templières à "Bure-les-Templiers"
Elle existe depuis 1133 par la donation faite par Payen de Bure.
* Vous pouvez approfondir votre connaissance en archéologie aérienne
en cliquant sur René GOGUEY.
Vidéo :Les moyens de protection du guerrier du moyen-âge
Vidéo :Les armes au moyen-âge
Vidéo :Les arts de la table au moyen-âge
Très belle vidéo réalisée par "Storia magazine spécial Templiers" à la commanderie de Bure les templiers.
A voir sur :
vidéo daily motion
Les croisades (1095-1291)
27 novembre 1095, l'appel de Clermont : Urbain II lance la croisade. Un jour dans l'histoire sur Canal Académie de Christophe Dickès avec Jacques Heers (historien).
Medieval Chant of the Templars. Antiphona: Salve Regina
les pauvres chevaliers du Christ (Deus Lo Veult)
VIDÉO. Les incroyables trésors de l'histoire :
un traité de combat datant du XVe siècle.
Musée de Cluny (Paris) exposition du26 septembre 2011
L’épée : usages, mythes et symboles.
L'art du tir à l'arc par Lars Anderson
une nouvelle approche (en anglais)
Le Journal des commanderies Templières
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Bure-les-Templiers (21)
Maison du Temple de Bure-les-Templiers
Département : Côte-d'Or, Arrondissement : Montbard, Canton :Recey-sur-Ource - 21
La seigneurie de ce lieu, située dans le Châtillonnais, était sous la directe féodale des grands prieurs.
Ce fut là et sous la protection des sires de Grancey et de leur fort château que les Templiers posèrent leur première tente en Bourgogne, car les deux chartes les plus reculées (1120 et 1127) qui les concernent, contiennent la sauvegarde accordée par ces grands seigneurs à la maison du temple de Bure. Dans le recueil de chartes de Perard, on en lit une de 1190, et la seule de ce précieux ouvrage où il soit fait mention des Templiers, laquelle contient un accord entre ceux de Bure et les moines du monastère de Grancey, réglant la condition féodale de leurs sujets, hommes ou femmes qui par mariage passeraient de la seigneurie de Bure sur les fiefs possédés par les moines, et réciproquement. « Romprey et Conclois », fiefs dépendants de la paroisse de Bure, avaient été donnés avec des domaines, aux Templiers, l'un en 1203 par Eudes de Grancey, et l'autre avec un château, en 1299, par la veuve de l'un des seigneurs de cette même maison.
Liens préférés
Les Archives
Archives de la Côte-d'Or en ligne
Archives de l'Aube les Templiers
1194 La commanderie d'Avalleur

Que sont devenus les templiers ?
Il existe peu d'informations officielles à chacun de rechercher.
L'ordre du Christ (Real Ordem de Nosso Senhor Jesus Cristo) est un ordre honorifique officiel de la République portugaise ayant pour grand-maître le président de la République portugaise.
C'est à l'origine un ordre militaire religieux qui reçoit en dévolution les biens de l'ordre du Temple au Portugal après leur disparition en 1312. Il a été fondé en 1319, par la bulle Ad ea ex quibus de Jean XXII en date du 14 mars 1319, permettant la création de la « Christi Militia » sous le patronage de saint Benoît.
Ordre du Christ (Portugal)
WikipédiaL'ordre du temple, - Espagne ... Ecosse ...Angleterre... Les Templiers dans le monde germanique...
Portugal, pour ce dernier : je ne sais pas.
Le prieuré de Sion Selon Wikipédia
Le prieuré de Sion (initiatique)